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Édouard Blum est mulhousien, après une prépa en art à Paris, il passe trois ans à Nantes où il apprend le dessin académique. Il se dirige ensuite vers Bruxelles et poursuit des études en communication visuelle. Après quelques années faites d’aller-retours entre Paris et Bruxelles en tant que graphiste, il revient à Mulhouse en 2018 pour se consacrer pleinement à la peinture. Un retour aux sources dans la ville dans laquelle sont ses repères. Il entame alors une résidence à Motoco, puis rejoint l’atelier le Schlager et rencontre des artistes, des galeristes et le monde de l’art local.
Aujourd’hui son travail s’articule entre commandes et peintures sur toiles. Il réalise notamment des fresques pour différentes structures, municipalités ou associations. Que ce soit sur un mur, du papier ou une toile, les sujets de prédilection d’Édouard restent les mêmes, ce sont les outils qui évoluent. Au départ, ses travaux étaient principalement axés autour du personnage, qu’il s’agisse d’un corps à la forme humaine ou d’un animal.
L’artiste est attaché au dessin anatomique et au fait de dessiner le vivant, sans doute suite à sa formation nantaise au dessin académique ! Malgré ces aspects très réalistes, le travail d’Édouard Blum transpire l’onirisme et si ses personnages ressemblent à des formes que l’on connait dans le réel, ceux-ci sont toujours accompagnés de formes ou de détails qui créent un contraste saisissant. Un monde imaginaire s’ouvre alors, comme une réalité parallèle qui ressemble à celle que l’on connait mais qui n’est pas totalement semblable.
J’AI TOUJOURS VOULU CRÉER UN MONDE IMAGINAIRE QUI POUVAIT S’INSCRIRE DANS NOTRE RÉALITÉ MAIS QUI AMÈNE UNE RÉALITÉ PARALLÈLE.
Aujourd’hui et depuis quelques années déjà, Édouard Blum a quelque peu laissé de côté son travail autour des personnages pour se concentrer sur quelque chose de plus instinctif. Son univers évolue désormais autour de l’architecture et principalement de la nature et de la végétation qui sont très présentes mais toujours avec cette idée du contraste. En effet, dans ses récents travaux, l’artiste réalise des bâtiments qui peuvent exister dans le réel mais c’est une végétation surréaliste qui s’invite dans cette architecture.
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L’idée de réalité parallèle est toujours là et lorsque l’on regarde son travail c’est une thème qui transparaît. On reconnait des codes de nos quotidiens mais il y a toujours une touche qui nous transporte vers un onirisme certain, notamment la végétation mais aussi les couleurs acidulées. Cet univers lui permet de travailler de manière plus intuitive. Auparavant, les personnages lui demandaient beaucoup de préparation et de tracés préalables, aujourd’hui ces formes végétales plus répétitives se créent naturellement.
Dans l’ensemble de ces travaux, on retrouve des influences d’artistes qui ont marqué Édouard, notamment le travail d’Egon Schiele et de Denis Sarazhin. Ces deux artistes sont des influences sur le travail des personnages. Édouard apprécie aussi tout particulièrement l’univers de Gustav Klimt pour la poésie qui s’en dégage. Et justement, la poésie est une part importante dans l’ensemble de ses travaux. Édouard cherche à retranscrire un aspect poétique dans ses peintures, une invitation à la contemplation, entre rêve et réalité comme quelque chose d’intemporel et de figé dans le temps.
Pour ce faire, chaque œuvre est d’abord réalisée au crayon sur du papier. Le dessin est ensuite passé sur l’ordinateur avant d’être colorisé. Une fois que tout est calé, il passe sur toile. Édouard prépare lui-même toutes ses couleurs, il essaie de retrouver exactement celles qu’il a choisies sur ordinateur et pour cela il peut passer des heures à tester des mélanges jusqu’à trou-ver sa couleur idéale. En effet, la couleur est une part importante de son travail. Chacune de ses toiles est très colorée, depuis ses débuts et même si les sujets qu’il représentent ont évolué, la couleur, elle, reste depuis toujours un élément central de ses travaux. Actuellement, Édouard travaille sur une série de villes et paysages mais là encore, le contraste entre réalité vécue et réalité fantasmée sera bien présent. Des animaux et une végétation luxuriante risquent bien d’envahir ces villes !
LA COULEUR, C’EST QUELQUE CHOSE QUI PARLE DÈS LE PREMIER REGARD, QUELQUE CHOSE QUI ACCROCHE.
En Alsace vous pouvez voir son travail : dans l’Eurométropole de Strasbourg sur les coffrets électriques : Mous-tache au 34 Boulevard d’Anvers réalisé dans le cadre de Colors City 2020 et Mery, route du général De Gaulle à Schiltigheim réalisé dans le cadre de la programmation Hors les murs du festival Colors 2020. Cumul, rue Pierre de Coubertin, réalisé dans le cadre de Colors City 2021. À Bischheim, Jungle Pingu, rue de la Bruche réalisé dans le cadre de la programmation Hors les murs du festival Colors 2021, à Lutterbach, une fresque dans le tunnel de la gare et sur un transformateur rue de la Forêt et enfin à Mulhouse dans le parking du Kinepolis ! Les 23 et 24 avril, Édouard peindra dans le quartier du Neudorf à Strasbourg dans le cadre de Colors City !
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« Une invitation à la réalité fantasmée. »
OÙ SE DORER LA PILULE EN ALSACE EN AVRIL ?
Dans son jardin ou en terrasse
TON LIEU CULTUREL FAVORI EN ALSACE ?
Musée de l’automobile à Mulhouse
UN FESTIVAL ALSACIEN À CONSEILLER ?
Le festival Colors
TON BAR FAVORI EN ALSACE POUR UN APÉRO ENTRE AMIS ?
Le Gambrinus à Mulhouse
TA MUSIQUE DU MOMENT ?
Daniel Balavoine
TON FILM PRÉFÉRÉ ?
Old boy, la version de 2003
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