Ces formations cutanées constituent ainsi une carte que les guérisseurs prétendent savoir lire pour discerner une maladie, un état d’esprit ou une humeur, comme jadis les navigateurs s’orientaient en lisant la voûte céleste. Un jour, en utilisant un appareil défectueux, j’ai créé sans le vouloir une image en négatif du corps humain que je photographiais. Sur cette image née d’une coïncidence, la surface du corps apparaissait plus intensément. Elle mettait en évidence la constellation des grains de beauté qui le parcouraient, et révélait un cosmos à part entière – car nous sommes tous constitués d’étoiles, et porteurs de nos propres galaxies. »
Né en 1975 à Bochnia, en Pologne, Michal Korta vit et travaille près de Cracovie. Photographe portraitiste, il développe depuis 2006 des projets personnels aux quatre coins de la planète. Ces derniers associent des portraits intimes à des images de paysages altérés par l’homme. Explorant les thèmes de l’identité, l’appartenance à des groupes sociaux ou l’importance du hasard dans le processus de création, ses projets ont fait l’objet de nombreuses expositions en Europe et au MoyenOrient. En marge de son activité de photographe, Michal Korta dirige la galerie Kowalsky.
du 11 juin au 17 juillet au Kohi Café 4 rue des franciscains à Mulhouse – Plus d’infos