Les étudiant.e.s de première année du Master arts plastiques – Théorie & Pratique vous proposent de découvrir Fugue, une exposition qui présentera des productions d’ancien·ne·s étudiant·e·s du même Master. L’exposition sera divisée en deux parties : Fugue urbaine qui constitue l’exposition de chacune des œuvres à travers la ville de Strasbourg, et Fugue l’entracte exposera des retranscriptions de leurs parcours en (Cryogénie) – Espace de recherche-
création.
Le projet Fugue vous invite à découvrir des créations des diplômé.e.s de l’année 2021 – 2022 du Master arts plastiques – Théorie & Pratique. Elle offre à une génération de jeunes artistes émergent·e·s l’occasion de sortir des espaces conventionnels d’exposition, grâce à une ouverture vers la ville. Ces œuvres hétérogènes, dont la diversité est à l’image des préoccupations contemporaines, nous ont amenés à nous questionner sur leur mode d’exposition. L’œuvre doit elle exister face à un mur blanc et aseptisé pour être considérée dans toute sa singularité ? L’art peut-il se révéler davantage lorsqu’il est dans des lieux fortement caractérisés et face à un public moins aguerri ? C’est le pari de Fugue.
Afin de mettre en valeur les œuvres des artistes, leurs points de vue et choix plastiques personnels, nous avons décidé de sortir les œuvres dans la ville. Ces performances, pensées de manière à s’intégrer au mode de vie urbain, proposent une expérience singulière pour le spectateur. Ces créations interrogeant l’identité seront exposées de manière à créer une harmonie entre le lieu, l’œuvre et le propos de l’artiste. Ce mode d’exposition à aussi été réfléchi de manière à toucher un public non-initié à l’art et présent dans la rue.
Pendant la première partie, Fugue urbaine, vous pourrez découvrir les œuvres et réflexions de plusieurs jeunes artistes, notamment d’Hana Mtir, qui superpose des visages discriminés par des outils scientifiques pour constituer une identité collective dans l’installation Extirpations/Réimplantations, ainsi que le travail de Ricardo Reyes Tafur qui questionne ici la formation d’une identité individuelle par la rencontre en nous présentant des visages méconnaissables reliés par des fils ; Yusaku Tanaka s’est concentré sur l’idée de créer une cohésion des individus par le rire grâce à la présentation d’une performance ; Luna Fabro, Siam Balsa et Reza Seyfi Zoubaran quant à eux questionnent les relations hommes femmes. Vous pourrez également découvrir le travail d’Inès Balanqueux qui élabore une imagerie en réponse aux oppressions politiques. Et dans la même veine, les sculptures de Marina Bidel et de Léa Cuvillier explorent l’édification d’une mythologie individuelle, par des procédés de narration et des rituels. Pour finir, Raphaëlle Lerch nous amènera à questionner la construction d’une identité par le devenir animal et l’enforestation.
Dans le second temps du projet, ces œuvres évoluant dans la rue seront retranscrites et archivées en (Cryogénie) – Espace de recherche – création. Cette deuxième partie montrera de manière poétique et artistique l’expérience des œuvres sorties en ville. Le projet Fugue est l’occasion d’expérimenter les différentes perspectives d’approches des œuvres, en immergeant vers plusieurs sentiers d’accès et de réflexion.
mardi, jeudi, vendredi 14h – 18h
samedi 13h – 17h
Cryogénie
Espace de recherche-création
3 place de l’université à Strasbourg
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