
L’association strasbourgeoise DBSP – Dis bonjour sale pute – qui lutte contre les violences sexistes et sexuelles organise son premier festival du 7 au 9 octobre au People Hostel à Strasbourg !
Il y sera question de consentement sur internet, dans l’espace public, au sein des relations mais aussi de déconstruction à travers plusieurs conférences et tables rondes. De nombreux intervenants viendront prendre la parole autour de ces sujets tout au long de ces trois jours. Le festival sera donc l’occasion d‘échanger et d’ouvrir les réflexions mais aussi de faire la fête !
Plusieurs concerts seront organisés, vous pourrez notamment y retrouver les talentueux Flupke, Laventure, Las Baklavas, Flochmod ou encore Omezis Ambient Project ! Le samedi soir le Fat accueillera aussi une soirée clubbing Funk ! En bref, un week-end à ne pas manquer !
Du 7 au 9 octobre
Plus d’infos
Retours sur le festival par Swann, volontaire en service civique chez Coze Magazine
Du 7 au 9 octobre 2022 se tenait à Strasbourg le tout premier festival de l’association féministe DISBONJOURSALEPUTE – Stop au sexisme : SANS OUI C’EST NON !
Pendant 3 jours, le public a pu échanger et rencontrer des intervenant.e.s militant.e.s et expert.e.s du féminisme autour de tables rondes, cercles de paroles, conférences, mais aussi du yoga et des concerts !
Le sujet central ? Le consentement. Mais le consentement sous toutes ses formes, dans tous les domaines, pour tous les âges et tous les genres. Dans nos amours et nos amitiés, avec nos collègues et nos proches, ou même des inconnus en soirée, on a parlé culture du viol, déconstruction et remise en question des schémas toxiques qui régissent bien trop souvent nos relations.
Ce festival est né de la volonté de mettre concrètement en place des moyens de rassembler, communiquer et s’organiser pour créer une société plus saine et mettre fin aux violences sexistes et sexuelles. C’était l’occasion parfaite de se réunir et chercher ensemble des solutions, partager son expérience, ses interrogations, ses idées pour mieux redéfinir les normes qui régissent notre rapport aux autres. Un lieu d’écoute et de partage qui permettait aussi de sortir de la solitude ressentie par les victimes, mais aussi d’exprimer sa colère, ses envies de révolte, libérer la voix de celle.ux qu’on entend trop peu. Puis remercier celle.ux qui s’engagent pour protéger les personnes sexisées et faire bouger les lignes.
Le public était fortement incité à participer, que ce soit dans les cercles de parole, à la fin des tables rondes, ou à l’occasion de l’installation artistique éphémère : on pouvait inscrire sur des papiers des phrases sur des rapports au consentement, et les suspendre dans la salle du People Bar. Le stand de prévention proposait aussi de nombreux documents pour se renseigner sur le sujet, et sensibiliser ses proches.
Et que dire de plus ? C’était beau. Souvent dur et triste, certes, riche de colère, mais plein de sincérité, de sororité et d’espoir. Plein de l’envie de renverser une situation qui ne peut plus durer. La peur doit changer de camp !