
Article invité
Le concept de multivers est présent dans la fiction depuis les années 50. Néanmoins ce n’est que depuis une 20aine d’années qu’il a fait son chemin au cinéma.
Le concept d’univers parallèles, ou de « multivers » comme on l’appelle souvent, a fait du chemin depuis sa supposée création dans les années 50. Il a ensuite été popularisé par la BD dans les années 60. Il est devenu depuis lors l’intrigue de prédilection de ces œuvres littéraires lorsqu’elles ont besoin de relancer leurs super-héros. Ce n’est que vers la fin des années 2000 que le cinéma adopte largement le concept de multivers. Pour l’instant, il n’existe que quelques multivers de ce type. La plupart sont limités au genre du super-héros, car le modèle de la bande dessinée facilite l’utilisation du cadre. Certains films décrivent avec audace des réalités dérivées et rendent possibles des intrigues alambiquées mais intéressantes. Quoi qu’il en soit, ces films sur les multivers devraient préparer les cinéphiles à d’autres films mythiques sur les multivers.
Another Earth explore l’idée de l’univers parallèle à travers les yeux d’une aspirante étudiante du MIT. Celle-ci a ruiné sa vie et celle d’un autre homme lorsqu’elle a accidentellement embouti sa voiture dans la sienne. Quelques années plus tard, la femme, nommée Rhoda, souffre de regrets. C’est pourquoi elle s’est inscrite à un programme de voyage dans l’espace qui est censé l’amener sur une autre Terre depuis un autre univers parallèle où elle n’a jamais eu d’accident de voiture. Les choses se compliquent lorsque Rhoda mêle sa vie à celle de l’homme en question entraînant une romance accidentelle.
Doctor Strange 2 est une grande suite à l’aspect multivers du MCU qui a été lancé par Avengers : Endgame. Ici Strange tente de réparer les transgressions et les plans d’un métahumain véreux qui était autrefois un allié. De nouveaux visages sont également présentés ici, comme America Chavez et d’autres variations bizarres ou violentes de Strange et d’autres super-héros du MCU. Le film sert également d’événement de crossover où les autres grands noms de la franchise de BD Marvel sont introduits dans le MCU.
Happy Death Day 2U est la suite du célèbre film d’horreur Happy Death Day. Le premier film comportait une sorte de boucle temporelle. La protagoniste y est renvoyée à un certain moment de sa vie afin de faire face à un tueur en série. Dans la suite, la protagoniste, Tree Gelbman, se réveille soudainement dans un univers parallèle, dans une réalité alternative. Là, elle doit mourir encore et encore pour découvrir un autre tueur qui en veut à son entourage tout en faisant face à sa vie différente.
Everything Everywhere All At Once est comme une version gender-bender du film The One de Jet Li. Ici, une femme asiatique de 59 ans nommée Evelyn Wang est soudainement recrutée par son mari dans un autre univers pour aider à lutter contre une menace multiverselle. Il s’avère qu’Evelyn peut accéder aux souvenirs et aux compétences de toutes les versions d’elle provenant d’autres univers parallèles. Ainsi, Evelyn devient une super-héroïne, capable de tout ce qui est humainement possible. Dans le rôle d’Evelyn, on retrouve la légendaire Michelle Yeoh, ainsi qu’un casting asiatique de premier plan. Une version rafraîchissante du sous-genre des multivers.
Coraline est une adaptation directe du roman primé de Neil Gaiman sur le passage à l’âge adulte. Le film suit un événement trouble de la puberté de Coraline. Elle se lasse de ses parents et de toute interaction familiale avec eux. Comme par hasard, elle tombe sur une porte magique dans leur nouvelle maison. Cette porte agit comme un portail vers une réalité alternative ou un monde parallèle qui abrite une version différente et plus « cool » de ses parents. Ils ont des boutons pour les yeux. Cependant, tout n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît et il devient évident que Coraline a les yeux plus gros que le ventre dans cette histoire d’horreur pour enfants.
10. Avengers : Endgame (2019)
Amener un univers parallèle à l’échelle d’une bande dessinée ne semblait pas possible au départ. Mais les sorciers de Marvel et Disney l’ont fait avec brio. Avengers : Endgame a donné aux héros du MCU une chance de se battre contre Thanos. Cela a été rendu possible grâce à un voyage dans le temps, qui a emmené les héros dans un univers parallèle où ils ont emprunté toutes les pierres d’infinité. Beaucoup de choses auraient pu mal tourner, surtout dans la gestion des histoires de multivers, mais Avengers : Endgame s’en est sorti sans encombre, tout comme ses héros ont réussi ce casse temporel.
9. Spider-Man : No Way Home (2021)
Après le succès du multivers du MCU dans Avengers : Endgame, ce n’était qu’une question de temps avant que le MCU ne commence à faire monter la folie à onze. Spider-Man : No Way Home a fourni l’occasion parfaite. Il exploite le multivers lorsque le Docteur Strange bâcle un sort que Peter Parker a demandé pour que les gens oublient son identité. Cela a permis d’introduire tous les méchants des autres films Spider-Man, ainsi que les anciens Spider-Men, dans l’univers principal du MCU. Le film, d’une certaine manière, a égalé l’impact émotionnel d‘Avengers : Endgame.
Il y a beaucoup à dire sur le film et l’univers de Spider-Man. Mais c’est ce que dit leur popularité, si nous parlons du chemin parcouru, il est intéressant de prêter attention au fait que sur les casinos en ligne, vous pouvez jouer à la machine à sous Spider-Man, elle appartient à la catégorie des casino et machines à sous gratuites scatter slots . Qu’est-ce que c’est et comment les jouer, vous pouvez le lire dans l’article sur le lien. En attendant, on passe au film suivant.
8. Spider-Man : Into The Spider-Verse (2018)
Spider-Man : No Way Home n’aurait pas eu son audace s’il n’y avait pas eu Spider-Man : Into the Spider-Verse. Ce film est sorti plus tôt et a testé les eaux en incluant plusieurs variations farfelues de Spider-Men d’autres univers et en les réunissant avec Miles Morales.C’est un peu trop de fan service et cela pourrait être déroutant pour ceux qui ne sont pas des fans de BD du dit super-héros. Cependant, le style artistique charmant, l’histoire sincère et la pléthore de Spider-Men font de ce film un incontournable du genre.
7. Star Trek (2009)
En parlant de fan service, Star Trek a bénéficié d’un reboot de franchise bien nécessaire grâce à J.J. Abrams. Il l’a fait d’une manière qui n’a pas profané le canon officiel du mythos de Star Trek : en situant tout le reboot dans un univers parallèle. Cette démarche a porté ses fruits, puisque les réalisateurs ont pu explorer Star Trek sous un angle plus moderne. La beauté de la chose est qu’ils ont quand même incorporé des personnages et des éléments de l’univers original, où le vieux Spock a rencontré le jeune après avoir utilisé un trou de ver pour voyager dans un autre univers. La partie multivers de l’histoire est également un élément moteur important de l’intrigue et n’est pas seulement utilisée par commodité.
6. Cohérence (2013)
Avant même que Disney ou Marvel ne commencent à trafiquer le concept de multivers de manière acrobatique, des films comme Coherence faisaient déjà bouger les esprits par leur façon de traiter ce trope de science-fiction complexe. Ce film transforme ce qui semble être un drame de réunion en un suspense de science-fiction. Tout semble normal dans cette réunion, jusqu’à ce qu’une comète passe et divise la réalité en deux, la seconde réalité étant censée s’effondrer après le passage de la comète. Les protagonistes se lancent alors dans une course effrénée pour tuer leurs sosies du multivers, afin d’assurer leur chance de survie.
5. Mr. Nobody (2009)
C’est plus un film d’art et d’essai qu’un film de science-fiction, mais Mr. Nobody s’inscrit dans le sous-genre des multivers, puisqu’il s’agit de l’effet papillon. Il est difficile de suivre tout ce qui se passe dans ce film, mais l’essentiel est que le dernier homme mortel se souvient de sa vie, mais donne l’impression qu’il n’a pas choisi de chemin pour maintenir toutes les possibilités de réalités alternatives. Ceci est exploré à travers ses trois options romantiques. Le choix de chacune d’entre elles donne lieu à une réalité dérivée ou à un univers parallèle. Mais le problème est qu’il manque toujours quelque chose à chaque choix. L’un d’entre eux le rendait pauvre, l’autre le rendait dépressif, et l’un d’entre eux ne l’aimait pas vraiment. Tous ces choix existent et ne sont pas simultanés parce que le protagoniste n’arrive pas à se décider.
4. Portes coulissantes (1998)
Sliding Doors est similaire à Mr. Nobody, car il s’agit d’un film dramatique/romantique à part entière. L’histoire tourne autour du personnage principal, joué par Gwyneth Paltrow, dont la vie future dépend de sa capacité à prendre le train entre son travail et sa maison. Si elle le prend, elle rentre tôt chez elle et découvre que son petit ami la trompe ; elle le largue et améliore sa vie. Si elle rate le train, la maitresse de son petit ami peut s’échapper, mais le personnage de Paltrow devient méfiant et sa vie part en vrille. Il s’agit d’une explication assez élémentaire des réalités dérivées et des univers parallèles, mais elle permet de faire passer le message.
3. Code source (2011)
Au départ, Source Code semble plutôt simple. Il s’agit d’une machine capable d’exécuter une simulation basée sur les souvenirs de personnes décédées. Ses créateurs l’utilisent ensuite pour retrouver l’identité d’un poseur de bombe avant son prochain attentat. Au cœur de tout cela se trouve Colter Stevens, un militaire mourant dont le cerveau est conservé car il est le seul candidat viable pour la machine Source Code. À la fin du film, Stevens parvient à continuer à vivre dans les souvenirs reconstruits par le Source Code, confirmant sa théorie selon laquelle la machine crée en fait des réalités alternatives plutôt que des simulations. Malheureusement, il n’y a pas de suite, mais cela signifie qu’il vaut la peine de le revoir plusieurs fois.
2. The One (2001)
Bien qu’il s’agisse d’un simple film d’action, les cinéphiles doivent reconnaître à The One le mérite de baser toute son intrigue sur les multivers et les voyages interdimensionnels. Le film commence avec la variante la plus maléfique et la plus ambitieuse du personnage de Jet Li. Son objectif est d’assassiner toutes les variantes de lui-même dans d’autres univers. Il deviendrait ainsi « The One », un être doté de pouvoirs divins qu’il peut atteindre en effaçant toutes ses autres versions. Dommage que les pouvoirs de The One n’aient pas siphonné vers lui, mais plutôt vers une autre version de lui, plus gentille et plus humble. Le protagoniste utilise alors ses nouveaux pouvoirs pour envoyer le méchant Jet Li dans une colonie pénitentiaire d’un univers souterrain.
1. Ligue des Justiciers : Crisis on Two Earths (2010)
Avant que Marvel n’ose introduire le multivers sur le grand écran, DC faisait déjà ses propres expériences, notamment dans Justice League : Crisis on Two Earths. Il s’agit d’une adaptation d’un scénario de la Ligue des Justiciers dans les comics. ici leurs variantes maléfiques d’un autre univers envahit le collectif de super-héros de la Terre « canonique ». L’objectif de la Ligue des Justiciers maléfiques est d’effacer toutes les autres variantes de la Terre pour qu’ils soient les seuls à dominer. Batman n’en a pas démordu et, heureusement, tous les autres bons justiciers ont triomphé lors d’une bataille cruciale et salvatrice.